Dans chacune des gares du Grand Paris Express, un artiste et un architecte œuvrent en tandem. Pour la gare Saint-Denis Pleyel, Prune Nourry réalise une œuvre qui sera installée courant 2026 au sein de l’atrium imaginé par Kengo Kuma.
En 2026, 108 sculptures de femmes, inspirées des Vénus paléolithiques, s’installeront en gare de Saint-Denis - Pleyel.
Elles ont besoin de vous pour exister : chaque sculpture se fera l’écho des terres récoltées et des femmes qu’elles racontent.
L'artiste
Diplômée de l’École Boulle, Prune Nourry s’est d’abord intéressée à la question de la sélection du genre en Inde avec le projet Holy Daughters en 2010, puis en Chine avec Terracotta Daughters (2012-2030). Plus récemment, Strand for Women (2023), son appel international au don de mèches de cheveux en soutien à la cause iranienne, a été présenté à New York lors d’une exposition collaborative créée avec la communauté iranienne et des artistes de la diaspora.
Pour la gare Saint-Denis Pleyel, Prune Nourry réalise une œuvre qui sera installée dans la gare imaginée par Kengo Kuma.
Vous êtes habitante de Saint-Denis ? Vous y vivez, vous y travaillez ?
Récoltez une poignée de la terre qui raconte votre histoire :
l’oeuvre d'art monumentale de la gare Saint-Denis - Pleyel s'en fera l'écho.
La terre d Algérie, ça me fait penser à la nourriture qui sort d'elle parce que je suis d'une famille d'agriculteurs
Katia
La terre qui m'est chère, elle est dans mon salon, dans un grand aquarium! Depuis toujours je demande à mes amis de me rapporter du sable ou de la terre de leurs voyages. La terre que j'aime c'est ce mélange de tous les souvenirs des gens que j'aime.
Moi la Terre qui m'est Chair c'est la terre d'Ermont. J'ai connu tellement de galère dans ma vie, surtout au niveau du logement ici en France. J'ai trop souffert. Ermont c'est la ville qui m'a accccueillie, c'est là où j'ai trouvé le repos. J'aime cette ville, je me sens bien, mes enfants aussi.
Mariamaa
Moi, c’est la terre de mon potager sur le balcon ou celle du jardin de mes parents dans le 14ème, parce qu’il est plus grand. C’est avec cette terre que j’ai appris et grandi.
Ce serait la terre de la tombe de mon père... ou n'importe quelle terre en fait, car la terre c'est la vie donc je suis reconnaissante de toutes les terres. Peu importe les origines, on est tous des êtres humains et toutes les terres devraient nous être chères.
Amina
Pour moi c'est la terre de l'université de Saint-Denis, car je suis venue de Martinique ici pour faire mes études, c'est là que j'ai tout appris, c'est ça ma terre !
Eliane
La Terre du Maroc. C'est mon pays. C'est la où j'ai tous mes souvenirs d'enfance quand on jouait avec la terre, avec le sable avec mes cousins, les voisins, et que ma mère nous grondait parce qu'on était sales.
Hoda
Vos
Témoignages
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La Terre qui m’est Chair est un projet artistique visant à rassembler, valoriser, raconter les femmes de Saint-Denis. Il a été imaginé par Prune Nourry et plusieurs associations du territoire dans le cadre des Chantiers Partagés menés par la Société des Grands Projets pour l’œuvre monumentale de la Gare Saint-Denis-Pleyel. Il s’appuie sur la contribution des femmes qui habitent et vivent à Saint-Denis.
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Je raconte ma
terre
Je participe !
Je choisis la terre
qui m’est chair
Le sable du square de mon quartier, le terreau des plantes de mon balcon, la terre de mon enfance... Choisissez la terre qui vous tient à cœur, qui vous ressemble.
Je rapporte ma
terre
Dans l’enveloppe fournie (ou dans n’importe quel contenant), mettez un peu de cette terre : une poignée suffit. Ajoutez quelques mots pour décrire son histoire, puis rapportez-la dans l’un des points de collecte mis à votre disposition.
Je raconte mon
histoire
Racontez l'histoire de la terre qui vous est chair grâce à ce formulaire. N'hésitez pas a témoigner même sans avoir donné votre terre.